25 avril 2006

The axe effect

Notre cher grand toonie a encore été victime d'une annulation pour ce jeudi soir. En cause, une belette, de type la trentaine passée. Il n'avait ni l'air surpris, ni décu. Ce phénomène est tout simplement naturel, prévisible, insignifiant.

Ce blog sert donc en quelque sorte de compteur à rencarts ayant aboutis. Un compteur lent, très lent.

L'inhibition, c'est avoir un compteur axe à zéro.

Le pire n'est jamais décevant

En relisant mon post du 17 avril (je cite "Ce sera pire demain"), je vois que mon pessimisme possède des capacités divinatoires...
Enfin, ca me fait penser à Desproges... Je devrais peut-être arrêter de parler de mon cancer de la peau!

19 avril 2006

Autres gens...

...autres moeurs...

Pensée du matin...

Contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, j'ai passé une très bonne nuit. Je me suis endormi rapidement, sans cogiter, je n'ai fait ni rêves, ni cauchemard.

Première pensée ce matin au réveil: "Tiens, je suis célibataire". Sans plus.

Comme il y a 15 jours en fait, où je m'étais réveillé en pensant: "Tiens, j'ai une copine". Sans plus.

Je n'avais pas été très optimiste sur le coup (c'était trop beau pour être vrai), je ne suis pas spécialement déprimé aujourd'hui. Tout cela a l'air complètement normal, dans l'ordre des choses.

Je ne vous refais pas le coup de l'encéphalogramme plat, mais c'est une pensée qui me traverse l'esprit. Ces 15 jours, qu'il va falloir oublier rapidement, n'auront pas profondément marqué ma vie. Je suis un peu plus aigri qu'il y a 15 jours, je pense, mais fondamentalement, je n'ai pas appris grand chose, ni sur moi, ni sur la vie, les gens qui m'entourent. On a juste un peu augmenté l'entropie de l'univers, mais il s'en remettra très vite.

18 avril 2006

Back to the inhibition !

Liebe ist wie der Sprung eines jungen weißes Fohlen über einen Graben... ein Blitz... pfft... es ist vorbei...

Ca y est, c'est officiel, je suis de retour forcé en mode inhibition!

Notez tout-de-même un net progrès:
- A la belle tentative "J'espère qu'on restera amis", ma faiblesse habituelle m'a quittée pour un "Non, dans tes rêves" poli mais efficace.
- A la non moins belle esquive "Promets-moi de rester comme tu es", l'Antoine 2006 s'est fendu d'un "Je vais surtout essayer de devenir un gros connard bien détestable", c'est certainement beaucoup plus satisfaisant.

Donc voilà, au rang des souvenirs, ce beau sourire naturel et niais que j'arborais depuis 15 jours. Je vais de ce pas le remplacer par un bon gros sourire manager qui faisait votre bonheur il y a encore peu de temps!

Que puis-je encore faire pour vous... Peut-être vous inciter à méditer ces paroles spirituelles digne d'un Baudelaire:

Nager dans les eaux troubles
Des lendemains
Attendre ici la fin
Flotter dans l'air trop lourd
Du presque rien
...

J'en vois déjà certains avec le doigt levé... Nous venons d'inventer ensemble le premier audioblog textuel!

Allez, trève de bon esprit, je vais aller déprimer tranquillement. Et puis, c'est pas tout, ca, mais j'ai un rythme à reprendre: demain, au boulot à 6h!

17 avril 2006

Inhibition en couple

La deuxième option semble la bonne.

Week-end prolongé, pas un seul coup de fil, pas même un SMS. Ah si, un SMS de CL, ma camarade de déprime, une nuit sur le coup de 2h du mat': "Je suis de sortie avec ta copine. Plutôt cool. Dommage que tu sois pas là."

Effectivement, dommage. Je n'ai pas été invité, ni par l'une, ni par l'autre :)

Allez, un peu de courage, ca sera pire demain!

07 avril 2006

I'm back!

L'écriture me manque, et je suis de nouveau dans un état de décomposition avancé - AchZeb en a fait l'amère expérience il y a deux minutes - décuplant mon imagination.

Dans la série "je cogite trop", et surtout "j'aurais du éviter le double café corsé de 6h30", voici mes dernières réflexions, et en particulier les deux options vraisemblables pour mon futur proche.

D'abord un retour prématuré à l'ère de l'aigreur et inhibition, ce qui serait décevant, et en plus contre-productif. Quoique j'atteindrais dans ce cas des niveaux d'aigreur rarement expérimentés.

L'autre concept, très novateur, pourrait se décrire comme de l'inhibition en couple. Vous comprendrez aisément: officiellement non célibataire, en pratique... rien. Vu encore autrement: les inconvénients du couple sans les avantages. Ou comment une nana peut vous saouler alors même que vous ne la voyez pas, ne lui parlez pas au téléphone, etc... Et je vous laisse imaginer la torture intellectuelle provoquée par cette situation, violente en comparaison à la banale inhibition.

Une image me vient à l'esprit: moi, aplati sur le cylindre d'un rouleau compresseur. Position inconfortable dans laquelle corps et esprit sont remurés en tout sens. Et régulièrement, je me retrouve plaqué au sol, chaque fois plus sévérement que la précédente.

03 avril 2006

Travail et rigueur

Biens chers lecteurs,

Ce n'est pas sans un léger pincement au coeur que je dois vous l'annoncer: je n'ai plus le coeur à l'inhibition, et mon aigreur me quitte. Ne croyez tout de même pas que je me mets à l'heure du travail et rigueur, ca ne me ressemble pas! Non, le hasard a seulement mis sur ma route une raison de ne plus me lamenter sur mon sort. Espérons juste qu'il ne s'agisse pas de me faire plonger bientôt encore plus bas.

Je note que j'ai perdu ces derniers mois de l'innocence et de l'optimisme; le bonheur n'interdit pas le questionnement. Et puisque "il ne faut jamais chercher à comprendre", il s'agit à chaque instant de tenter d'imaginer des événements dépassant l'entendement. La probabilité de leur réalisation est la plus grande.

Je m'apprêtais à écrire mon souhait de ne plus jamais écrire sur ce blog. Je dois relativiser: il y aura certainement des récits concernant d'autres inhibiteurs et aigris à relater. J'espère ne plus en être le sujet.