15 octobre 2007

inhiber pour une grande cause

Allant chercher ma recette quotidienne sur le blog de Marion, j'apprend que le 15 octobre est le Blog Action Day. Pour participer, il suffit de poster ce jour un billet en rapport avec la préservation de l'environnement. Sinon ca sert à rien.
Bloggers Unite - Blog Action Day

Alors en temps normal j'aurais parlé d'autres choses, mais bon, voici ma contribution:

Je souhaiterais rajouter à mon post d'hier que les connes végétariennes, tu évites aussi.

13 octobre 2007

Love is all around. Non, pas là.

Je souhaite faire publiquement mon mea culpa. J'ai encouragé le bon Babe dans la voie de l'investissement, pensant qu'il était tombé sur l'exception qui confirme la règle. Il a juste confirmé la règle.

Tout semblait bien parti. Un enthousiasme réciproque. Une volonté de ne pas annuler.

Douze heures avant l'heure du rendez-vous, Babe faisant remarquer que si ca ne se passait pas comme prévu, on ne pourrait vraiment rien y comprendre, je lachais un "On dira que c'est une Allemande" vaguement désabusé. Mais je ne croyais pas à un autre scénario qu'une issue heureuse.

Le pire n'est jamais décevant.


Les événements du jour sont une lecon pour tous les inhibiteurs: Si ca semble mal parti, laisse tomber. Si ca semble bien parti, laisse tomber.

Et on n'aurait jamais dû perdre de vue les postulats de la bonne entente homme-femme: Eviter les filles uniques. Eviter les grandes blondes. Les petites brunes frisées aussi, c'est pas facile, mais surtout je dis rien. Eviter les filles séparées / divorcées depuis moins de 3 / 5 / 10 ans (rayez la mention inutile). Eviter les filles de l'est. Certains ajouteront: éviter les Allemandes. Pour les vrais inhibiteurs: éviter les filles.

Katrin, grande prêtresse de l'inhibition, tu es un message d'espoir pour tous les inhibiteurs, que la faiblesse et le malin poussent sans cesse à rechercher une compagnie féminine.

11 octobre 2007

Munich et les tendances

Feuilletant le dernier Courrier International, je tombe en arrêt devant ce titre: "A Munich, la chope, c'est chic". Après lecture, je suis rassuré, il s'agit en fait de Maßkrug, pas de chope. Oui c'est traduit du Spiegel, c'est à dire de l'Allemand. Et vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'y a pas d'équivalent allemand pour la chope.

05 octobre 2007

Babe va passer la seconde...

Babe aurait déclaré à propos du doigt cassé: "Oui, ca a permis d'embrayer"...

On attend avec impatience la révision des 20000.

04 octobre 2007

Le capitaliste romantique



Rajoutons à cela qu'en language des cités, une relation amoureuse se nomme un "bail", on n'a jamais été aussi proche du CDD de 6 mois.

Quel précurseur ce W...

01 octobre 2007

Update

Alors là tout faux! Cinq minutes à peine après qu'on soit devenus les meilleurs amis du monde parce qu'il m'avait présenté son nouveau Mitarbeiter, le Projektleiter Kombientwicklung rentre en furie dans le bureau, sans se diriger vers l'imprimante ou la machine à café, qui sont ses buts habituels et apparemment sources de stress intense. Mais désespéré de ne voir aucun de mes 3 collègues - le premier est en meeting, le deuxième en Schulung et le troisième vraisemblablement en digestion d'Oktoberfestbier -, il s'adresse à son employé en ces termes, tout en se tournant vers les sus-citées machines à réchauffer le papier, l'air et l'eau: "Lui, il pourra certainement nous aider". J'ai le privilège d'être assis derrière ces appareils, là où la pollution sonore et atmosphérique atteint son maximum. Ils m'ont mis une plante aussi. Pour compenser certainement. Je pense que c'est surtout pour fixer la poussière crachée par le photocopieur.

-Vous avez certainement dans votre labo le bouton qui tourne xyz avec le dernier hardware, il me le faut
-Oui, mais non, vu qu'on n'a pas de budget, on travaille vraisemblablement toujours avec la vieille version, mais je peux vérifier
-C'est ca, descend le chercher, tu me l'amènes, tu sais ou je suis assis, merci.

Bon, j'aurais pu simplement lui dire que j'en ai un besoin urgent (du machin qui tourne xyz qu'on a dans le labo, j'entend). Ou lui proposer de demander lui-même à mon chef si j'ai le droit de prêter ca, que je n'ai pas (plus) l'habitude de prendre des décisions aussi importantes. Mais j'ai encore inhibé. J'ai pris la clé, mon téléphone et surtout mon temps pour marcher. En fait, ca me faisait plaisir d'avoir une bonne raison d'aller marcher au soleil dans l'air frais du matin. Il fait beau aujourd'hui, c'est agréable. J'ai même imaginé que je pourrais rentrer chez moi à midi et revenir en vélo cet après-midi. Puis la raison l'a emportée... la cantine a une terrasse ou il fera certainement bon manger à 11h.

Je lui ai ramené son bidule, effectivement le vieux hardware. Après avoir essayé de joindre 3 personnes dans l'entreprise qui pourraient éventuellement savoir si le vieux matos est compatible avec le nouveau, il me demande - pour la troisième fois - si je n'ai pas la nouvelle version en stock, s'attirant de ma part la même réponse négative, polie mais lassée. Mon chef passant dans les parages à ce moment-là, Günther y voit un moyen simple de souligner mon incompétence et son autorité:
Günther: -Dis Peter, vous n'auriez pas le nouveau bidule dans votre labo?
Peter: -Si Antoine dit qu'on ne l'a pas, c'est qu'on ne l'a pas.
Günther: -...
Moi: -...
Günther: -Parce que j'ai promis au collègue que je pourrais lui fournir un bidule, et ca fait une semaine que je remue ciel et terre pour en trouver un.

C'était effectivement un bon moyen de mettre au jour l'incompétence. Et l'autorité. Remarquons d'ailleurs une caractéristique du chef: faire des promesses qu'on ne peut pas tenir, puis jouer au chef pour que quelqu'un tienne vos promesses.

J'ai compris ensuite qu'il ne me lacherait pas comme ca. Je le suis dans la pièce à côté, à la chasse au bidule qui tourne xyz dernier cri. Un essai à gauche, 6 tables, dont 5 occupées: "qui d'occupe des écrans des voitures xyz?". Silence dans les rangs. "Toi, tu fais pas dans l'écran de voiture dernier cri?". 4 têtes qui se baissent, visages concentrés, une réponse inaudible, doigt pointé vers le couloir: "... collègue... comment il s'appelle déjà... vacances...". Traversée du couloir. "Qui d'occupe des écrans des voitures xyz?". Silence dans les rangs. Désespoir. Recherche frénétique d'un machin qui tourne sur les tables désertées. Moi, pour aider: "l'autre là, il a un bidule sur son bureau". Espoir. Malheureusement le même vieux hardware que moi. Oui, il a le même budget aussi :)

Bon on a fini par brancher le vieux bidule, et ca a marché, j'ai perdu un quart d'heure mais j'ai servi cette entreprise qui me le rendra certainement!

Mahlzeit...

En direct live de mon bureau

Etant intimement persuadé qu'à 9h15 ce lundi, il m'est déjà arrivé la chose la plus palpitante de la semaine, je tiens à vous faire partager au plus vite cet événement mineur. Le contenu de ce blog se rapproche du vide, nourrissons-le tout-de-même avec les dernières miettes de vie professionelle.

Donc BMW a embauché celui qui était Diplomand dans notre équipe les 6 derniers mois. Son nouveau chef fait le tour du département pour faire les présentations. Arrivant vers moi:
-Je ne vous connais pas, mais je tiens à vous présenter mon nouveau Mitarbeiter.
-Bonjour, c'est gentil, mais je le connais déjà. Il était dans mon équipe.
-Ah. Donc je ne vous présente pas, là.
-Non, pas là.

J'ai hésité à lui dire que c'était de toute facon une connerie de me présenter à quelqu'un, qu'il n'y avait aucune chance que je puisse lui être utile dans le futur. Mais j'ai inhibé.

Obsession postérieure

Dans d'autres circonstances j'aurais dit "c'est pas banal". Mais ce matin, oubliant de regarder mes pieds en sortant du métro, la surprise me pousse à crier (intèrieurement) "Oh, un cul". Suivi d'un "Oui, et? Banal...". L'hiver va être reposant.